L’humanité s’est fabriqué un monde qui tourne à une vitesse insoutenable. Avoir une vie à 200 km/h permet d’éprouver une certaine forme de satisfaction pour de rares chanceux. Entreprendre et vivre à un rythme effréné stimule certains. Pour beaucoup d’autres individus, être à la traîne occasionne un stress permanent. Il arrive même que la vie de certaines personnes se résume à trouver une meilleure gestion d’une crise d’angoisse. Découvrez-en davantage à travers ces quelques lignes.
Le stress met parfois du temps à s’installer
Une crise d’angoisse ne se déclare pas du jour au lendemain. Parfois, le trouble met des années à se confirmer. Dans tous les cas, il y a toujours un événement déclencheur. Pour certains, il s’agit de véritable bombe à retardement amorcé à l’adolescence. Quoi qu’il en soit, il faut prêter attention aux différents éléments déclencheurs. La perte d’un proche, une rupture amoureuse ou un licenciement peut occasionner un épisode de stress aigu. Il se peut aussi que le mal survienne beaucoup plus tard. Les victimes d’un traumatisme mettent parfois de semaines à sombrer dans le spiral de l’angoisse. Une attaque de panique survient lorsque la souffrance atteint un niveau supérieur. Ceci dit, la résistance aux sollicitations change d’une personne à l’autre. Ainsi, le stress post-traumatique n’arrive pas à tout le monde. Si vous pensez avoir un souci de stress, essayez d’en déceler les symptômes. La palpitation constitue un indicateur infaillible. Un grand stressé peut avoir une pulsation de 120 alors que le cœur du commun des mortels reste en dessous de 90. La respiration bloquée est un autre trait caractéristique de la crise d’angoisse. Le diaphragme se fige sous l’effet d’énorme pression psychologique. Ce muscle intercalaire entraîne alors quelques problèmes de santé, en l’occurrence la difficulté à respirer. Dans le pire des cas, la personne fait de l’hyperventilation.
La solution commence avec une bonne respiration
Sans surprise, la respiration reste le meilleur moyen de venir à bout d’un sentiment négatif. Une bonne gestion du stress passe par une inspiration profonde et une expiration lente. Cela peut paraître simple, mais reste difficile à vivre au quotidien. En effet, les personnes stressées ont tendance à respirer avec le haut du thorax seulement. Ce réflexe biaisé par l’angoisse occasionne un manque d’oxygène dans l’organisme. Pour remédier à cette situation, il vaut mieux prendre part à un stage sur une respiration zen. Les coachs de bien-être proposent des techniques efficaces pour mieux utiliser les poumons et apaiser le plexus solaire douloureux. Lorsqu’une anxiété chronique est diagnostiquée, il serait préférable de se rapprocher d’un praticien. Un psychologue peut proposer une thérapie. Cette solution consiste parfois à provoquer une libération émotionnelle avant d’apporter les réparations. La prescription de certains anxiolytiques peut aider, mais doit rester en dernier recours. Dans l’idéal, il faut se focaliser sur les traitements non médicamenteux. Une bonne hygiène de vie notamment avec 8 heures de sommeil quotidien devrait améliorer la situation. En effet, la gestion du stress est une mission de longue haleine où la respiration tient un rôle important.