Les troubles obsessionnels compulsifs ou TOC sont de véritables calvaires pour les personnes qui en souffrent. Ce sont de mauvaises habitudes asservissantes ou des phobies aggravées en tout genre. Heureusement, ces pathologies multibranches sont désormais bien traitées, sans nécessiter un passage en service psychiatrie.
Diverses approches pour traiter les troubles obsessionnels compulsifs
Il est important de reconnaître qu’une multitude de manies ou de phobies entrent dans la grande famille des TOC. La prise en charge varie d’un cas à l’autre. La gravité compte également dans le traitement. Sur https://toc-solution.fr, vous pouvez avoir accès à différentes solutions pour surmonter un TOC. Pour la plupart des patients, une thérapie comportementale cognitive ou TCC permet de surmonter le problème. Seulement, cette pratique est très peu proposée par les psychiatres. Environ 10 % d’entre eux y ont recours. Les TCC à destination des enfants sont carrément rares alors que les petits patients figurent parmi les victimes des TOC. Les coaches en bien-être ou des experts en développement personnel prennent le relais. Ils suggèrent des ateliers collectifs ou bien des entrevues individuelles. Ces praticiens parviennent à aider les patients souffrant de phobie excessive. L’approche consiste à reprogrammer le cerveau. Une exposition progressive à l’objet de hantise permet de surmonter les craintes infondées. Pour leur part, les médecins choisissent un antidépresseur lorsqu’ils estiment que la personne est trop anxieuse. En effet, le trouble vient souvent d’une peur excessive. Ce qui pousse le patient à faire et à refaire les mêmes gestes des dizaines de fois. Il vérifie le gaz ou la porte machinalement et de manière répétitive. Ceux qui ne supportent pas l’incertitude figurent parmi les victimes des TOC. Celles qui veulent absolument avoir le contrôle sur tout peuvent contracter ce trouble lorsqu’un déclic leur fait perdre leurs repères habituels.
La prise en charge médicale des cas sévères
Les cas de trouble obsessionnel compulsif aggravés sont traités par des médicaments de types ISRS. Différents principes actifs existent sur le marché. Le fluvoxamine, la sertraline ainsi que le paroxétine figurent parmi les plus connus. Les pharmacies commercialisent également des produits avec de l’escitalopram ou la fluoxétine. Quel que soit leur nom, les ISRS visent à pallier le manque de sérotonine. Cette substance est indispensable dans le fonctionnement des neurones au niveau des synapses. En d’autres termes, ces médicaments facilitent la transmission des messages bioélectriques dans le cerveau. Le traitement dure plusieurs années quand la personne ne peut plus guérir définitivement de ses TOC.
Si les ISRS montrent leur limite, les spécialistes recommandent de passer à d’autres molécules plus expéditives. Le lithium est proposé en seconde intention. Les anxiolytiques contenant du diazépam sont suggérés, mais ils demandent beaucoup d’attention. Il arrive que le patient développe des tendances suicidaires après une altération de son humeur. L’électro-stimulation s’utilise en milieu hospitalier lorsque la personne souffre en même temps de maladie de Parkinson ou d’une autre pathologie dégénérative. En ultime recours, le SCP pourrait être salutaire. Il s’agit d’implanter des électrodes dans le cerveau. Une version moins invasive existe. Elle consiste à envoyer une impulsion magnétique indolore.